Uvéites : particularités cliniques et étiologiques en médecine interne - 06/06/18
Résumé |
Introduction |
Les uvéites constituent un motif fréquent de consultation et d’hospitalisation aussi bien en ophtalmologie qu’en médecine interne. Elles peuvent mettre en jeu le pronostic visuel et d’où la nécessité d’une enquête étiologique rigoureuse. Le but de note étude est de décrire les aspects cliniques et étiologiques des uvéites en médecine interne.
Matériels et méthodes |
Il s’agissait d’une étude observationnelle rétrospective, faite dans le service de médecine interne de Monastir, sur une période allant de 2000 à 2017, qui avait inclus 99 cas d’uvéites.
Résultats |
Il s’agissait de 64 hommes et 35 femmes (sex-ratio=1,8). L’âge moyen était de 35,8 ans. L’uvéite était : granulomateuse chez 91,9 % des patients et non granulomateuse dans le reste des cas. Elle était unilatérale dans 32,3 % des cas et de siège : antérieure (31,3 %), postérieure (20,2 %), intermédiaire (6 %). Une pan uvéite était présente chez 34,3 % des patients. L’uvéite était secondaire à : une maladie de Behçet (77,7 %), une sarcoïdose (11,1 %), une cause infectieuse chez 3 patients (une tuberculose, une maladie de lyme et une toxoplasmose dans un cas chacun), une maladie inflammatoire chronique des intestins (MICI) et une spondyloarthropathie ankylosante (SPA) dans 2 cas chacune et à un syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada chez un patient. Le traitement était étiologique. L’évolution était bonne dans 72,7 % des cas. Huit pour cent des nos patients avaient évolués vers la cécité.
Conclusion |
L’apport de l’interniste paraît indéniable, notamment pour les maladies systémiques qui forment la majorité des causes d’uvéites dans notre étude.
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Vol 39 - N° S1
P. A206 - juin 2018 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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